Le point commun

Sur ces années maudites
Et leurs cadavres amoncelés
Des vies qui ne se croisent
Qu’aux gré de mes pensées.

Ces géants aux cœurs d’aciers
Qui psalmodient dans mes souvenirs
Ces bottes dans des nuits claires
Et ces songes d’une année d’été.

Les yeux vides sur les plafonds
Qui rencontraient des yeux trop chargés
Les larmes de lames rouges
Et les peaux malmenées.

Les tables gorgées d’alcools
Qui taquinaient les yeux indemnes
Le silence des matins nauséeux
Et les rires des nuits blêmes.

Les châteaux indicibles
Qui hurlaient dans la nuit
A danser comme des comtes de fantasy
En lisant les cartes et nos destinées

Tous ces mondes, ces univers
Ces génies et ces horreurs
N’existent que dans un seul visage
Une seule pensée
Il n’y a qu’un fil rouge qui les lie
Ces milles idées qui demeurent
dans mon cerveau étrange mais en vie
C’est mon histoire, de joie et d’erreurs.


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