Au gré des vagues de lumière
Je viens à toi, et je t’espère
Les mains liées, les yeux en fonte
Le coeur et les bras lavés de honte.
Au féminin ces états d’âme
Les remords n’ont pas droit à ce drame
Les mines de vides, les mines de rien
s’étalent sur les remparts de demain.
Qui ourdira le vieux canot
Les meilleures vies et les échos
De nos années assermentées
à se policer.
Qui vivra dans ces demeures
De corps imberbes et de bonheur
Qui bloquera les regards de baise
espoir brisant les faux malaises
Des regards noirs et affairés
De ces fossoyeurs de tranchées.
J’ai la main mise
Sur mon sourire
Et ton regard
Qui m’attire.
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