Toucher le coeur
Lâcher la main
Creuser le néant
Et s’étouffer chaque instant.
La morve aux lèvres
La bave qui a des goûts acides
Où est le panneau falaise
Chute de paul ou jacques
Les idées qui construisent des récifs
Et la gueule qui se tient déjà à peine hors de l’eau
Les rêves n’ont pas l’air de vouloir donner un imaginaire
S’enterrer n’est pas une option dans le silence des nuits incendiées
Les idéaux divins s’écartèlent
Qui saura mettre fin à l’exaspération
Tout semble insupportable
Les moindres cailloux ressemblent à des marais
Salant les plaies lentement au milieu des langues acides
Parlez, parlez, parlez encore
Qui saura dire si vous entendez mon silence ?
Les yeux et les mains qui s’écartent lentement
Dans l’invincible et l’invisible
Cherche encore
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